Quand est-il de la place de la mobilité dans l’échauffement ? En quoi est-elle centrale ?
La mobilité est au centre de l’entraînement fonctionnel et a fortiori du CrossFit, car elle permet d’atteindre un des points de performance fondamentaux : l’amplitude maximale de mouvement.
Un mouvement fonctionnel est un mouvement qui exploite pleinement la capacité de plusieurs articulations, que ce soit en flexion ou en extension, de façon à améliorer la capacité de travail de l’athlète. Courrez en ayant l’obligation de faire des pas de 50 cm à côté d’un coureur qui exécute des foulées normales et vous sentirez tout de suite l’intérêt de pouvoir solliciter d’avantage vos articulations.
Reste que nous sommes inégaux face à cette amplitude de mouvement, certains sont naturellement souples, les femmes ont naturellement un bassin plus ouvert ce qui peut aider, d’autres comme moi ont eu des pratiques sportives qu’ils pensaient justes (développé couché en masse et boxe pour mon cas) et qui aujourd’hui les handicapent.
Depuis la publication du livre de Kelly Starrett « Supple Leopard », tous les athlètes un peu addicts se sont donc mis à travailler leur mobilité à l’échauffement avec divers grigris (élastiques, lacrosse ball, etc…).
Or après avoir discuté avec de nombreux intervenants de séminaires CrossFit, ils s’accordent sur le fait que ces exercices sont d’une richesse rare mais qu’ils ne viendront jamais remplacer la pratique du mouvement sur lequel on souhaite s’améliorer. Comme dirait un copain bulgare à moi : »pour être fort au squat, faire beaucoup squat ».
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