La question de l’échauffement est centrale dans la pratique du CrossFit. L’entraînement fonctionnel, considéré au sens large, a pour particularité de solliciter l’ensemble du corps pour réaliser un travail donné. Le CrossFit quant à lui ajoute la notion d’intensité aux exercices à exécuter, ce qui le rend d’autant plus exigeant pour l’organisme. Et ne parlons pas de ce que l’on désigne communément comme « Le sport de CrossFit », où la notion de performance devient prépondérante.
Dès lors, de nombreux athlètes dans les box, notamment ceux qui ont pris pour habitude de suivre leur propre programmation (ce qui à mon sens est une erreur grossière lorsqu’on a la chance de côtoyer et d’être encadré par des passionnés et des diplômés), sont à la recherche de la routine d’échauffement parfaite, ce qui est presque une aberration.
L’échauffement est indispensable
Les questions à soulever sont donc simples, existe-t-il un échauffement idéal ? Quelle doit être la place des exercices de mobilité dans un échauffement ?
L’échauffement est là pour nous préparer à réaliser des mouvements constamment variés, soit l’essence même de la pratique CrossFit. Dès lors, l’échauffement doit être construit en miroir par rapport au WOD. Soit trouver les articulations et les groupes musculaires les plus sollicités, le type d’effort à produire et sa durée, afin de parvenir à une préparation des gestes qui seront demandés au corps, et à l’effort qui sera infligé au métabolisme.
N’avoir qu’une seule et même routine d’échauffement doit être considéré comme un non sens. S’entraîner toujours de façon similaire est la meilleure façon de se spécialiser et de développer ses faiblesses. Punish the Specialist.
Voici une règle simple afin de s’assurer que l’organisme sera prêt à encaisser un travail violent : Plus le wod sera court plus l’échauffement devra être long.
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